J’aime passionnément Coudoux. Bien sûr, parce que j’y ai tous mes souvenirs d’enfance, notamment avec mon grand-père maintenant disparu, et qui portait une affection démesurée à cet endroit qu’il avait choisi pour passer les trente dernières années de sa vie – mais pas seulement.

Nous avons ici, la chance d’être dans un village qui est très proche d’Aix et de Marseille, et qui parvient malgré cela, à conserver un confort de vie typiquement provençal. J’apprécie que les dernières équipes municipales aient eu le bon sens de ne pas sur-bétonner la commune, comme cela se fait malheureusement trop souvent sur la région, et fréquemment, au détriment de la qualité de vie des populations locales.

Et puis, j’ai un goût très prononcé pour les horizons méditerranéens, qui apportent le plus noble des équilibres. Pour moi, Il n’y a rien de plus satisfaisant que de vivre entouré par nos collines arides, qui incitent au calme et à l’introspection, tout en se trouvant à seulement quelques dizaines de kilomètres de cette mer méditerranée, agitée, chargée d’histoire, et aux reflets presque oniriques.

Il me semble que nous avons de quoi être fiers de notre patrimoine régional. Il ne faut pas se laisser éblouir ou dominer par les très grosses institutions.

Il y a déjà beaucoup à faire avec ce que nous avons. Pour ce qui nous concerne – avec une commune de seulement 3700 habitants – nous bénéficions de nombreux atouts.

Il y a le Moulin – qui en respectant les méthodes traditionnelles – nous offre l’une des meilleures huiles d’olives de Provence, ou encore le Château Saint Hilaire – avec ses vignes au milieu desquelles j’ai grandi – qui en travaillant désormais en agriculture biologique, a une cuvée prestige que je trouve excellente, et aussi beaucoup de petits commerces qui sont dirigés par des entrepreneurs ainsi que par des salariés, qui sont dévoués et passionnés par leur activité.                    

Que ce soit dans le travail manuel ou intellectuel, il faut continuer à faire rayonner au niveau national, qu’en Provence, nous avons de nombreuses aptitudes diverses et variées. C’est grâce à cela, que nous pouvons défendre notre région, et faire en sorte de n’être pas totalement inféodés aux décisions, qui trop souvent, sont prises par des personnes qui ne sont pas de la localité, et qui n’en connaissent ni les vertus, ni les particularités.

 

 

Instinct mimétique et solitude asservie (Essai philosophique)

L’ouvrage est commenté en postface par Rudy RICCIOTTI, lauréat du grand prix national de l’architecture, connu pour le MUCEM, qui écrit :

Cher Tom,

J’ai lu votre ouvrage.

Du mimétisme au désir d’art en vieillissant, j’ai souligné dans votre colossal pamphlet, certains passages qui ont la grâce efficace de l’ironie.

 

Si René Girard avait considérablement fait évoluer la pensée pour ce qui est du mimétisme comportemental, en évoquant notamment les « désirs mimétiques », Tom Benoit classe pour la première fois le mimétisme parmi les instincts.

La théorie de l’instinct mimétique, présentée dans « Instinct mimétique et solitude asservie », est une théorie qui a pour but de définir le mimétisme comme un instinct, et non comme une volonté consciente.

L’auteur appuie son raisonnement en prenant pour exemple la reproduction, qui selon lui, représente la traduction la plus universelle de l’instinct mimétique.

En effet, on peut lire :

« Si l’on part du principe qu’un « instinct », représente « une tendance innée et considérable commune à tous les individus d’une même espèce », alors, je peux d’ores et déjà affirmer que l’action la plus universelle qui est une conclusion de « l’instinct mimétique », est la reproduction. Une femme brune qui est enceinte d’un homme aux cheveux noirs, donnera probablement naissance à un enfant brun, tout simplement parce que « l’instinct mimétique » des deux sujets a pour but de les emmener à élaborer une copie de ce qu’ils sont. Si leur enfant sera brun, ça n’est certainement pas parce que cela représente leur « désir », mais plutôt parce que c’est « la volonté de leur corps », donc un « vouloir » qui ne résulte pas de la « volonté de leur conscience », mais bien de leur « instinct », ici d’une part, sexuel, et pour le coté qui nous intéresse, mimétique ».

Ici, d’un point de vue global, la « volonté de la conscience » représente les désirs psychologiques de l’être, et « la volonté du corps » les désirs physiques de l’être.

Le second chapitre d’Instinct mimétique et solitude asservie, qui est plus centré sur l’être et la conscience, est composé de différentes analyses de la perception chez l’humain, des choses, ainsi que des états. On y retrouve un thème qui est présent dans la majorité des raisonnements ; celui de la volonté.

Le livre est évidement disponible dans notre Presse le Capricorne, au centre Maubequi de notre village.

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